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"Tiens la corde, regarde-moi". Du haut de l'immeuble, un instructeur encourage Iryna Gorobiovska, nom de guerre "Bunny", à descendre en rappel. Pleine de bonne volonté mais inexpérimentée, la jeune Ukrainienne finit par se laisser glisser maladroitement jusqu'au sol.
Comme des milliers de ses compatriotes, cette avocate de 28 ans s'est engagée dès le début de l'invasion russe dans les unités de la "défense territoriale", une force d'appui à l'armée régulière ouverte à tous les Ukrainiens à la seule condition qu'ils aient entre 18 et 60 ans.
Une partie d'entre eux avaient déjà une expérience militaire, acquise après l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014 et lors du conflit avec les séparatistes prorusses dans l'Est commencé la même année, et ont immédiatement participé aux combats.
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Beaucoup d'autres, comme Iryna, ne savaient ni manier une arme ni poser un garrot et ont, pendant le siège de la capitale, surtout aidé à construire les barricades ou distribuer l'aide humanitaire.
Les soldats russes se sont désormais repliés sur le Sud et l'Est mais, anticipant un conflit qui s'étire, les autorités de Kiev forment à cadence accélérée ces nouvelles recrues afin qu'elles puissent, au besoin, partir affronter l'ennemi.
"On a des entraînements toutes les semaines et depuis mars, on a vu défiler entre 1.000 et ...