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Véronique Jannot dans Demain nous appartient : “C’est un sacré challenge”

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Véronique Jannot dans Demain nous appartient : “C’est un sacré challenge”

De nouveaux visages débarquent à Sète ! Dès ce mercredi 10 juillet 2019, Véronique Jannot et Bernard Menez joueront, dans Demain nous appartient (TF1), les parents de Sandrine, campée par Juliette Tresanini, et Victoire Lazzari, interprétée par Solène Hébert. Auprès de nos confrères de Télé Loisirs, Véronique Jannot en dit plus sur ce nouveau challenge.

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Bernard Menez joue le rôle de Philippe, diplomate au Japon, tandis que l’actrice incarne son épouse très conservatrice Anne-Marie. Le couple fait son arrivée dans la série dans le but de vendre la maison familiale. Un véritable défi pour Véronique Jannot, mère adoptive de la petite Migmar, qui ne se retrouve pas du tout dans son personnage : “Cette femme, qui a reçu une éducation religieuse, est pétrie de morale, de bienséance et d’a priori. Pour elle, sa fille Sandrine, c’est un démon car elle a choisi une vie de débauche : elle est homosexuelle, et en couple avec une [femme trans]. Elle espère se réconcilier avec elle mais en est incapable.

Incarner un personnage comme Anne-Marie Lazzari n’a pas été chose facile pour l’actrice de 62 ans… “En général, je joue des personnages qui sont en cohérence avec ce que je suis. Là, c’est un rôle totalement à contre-emploi. Elle est si loin de moi que j’ai vraiment du mal à la comprendre. On arrive à des paroxysmes dans la situation que j’ai même du mal à gérer“, confie-t-elle. En acceptant ce rôle, Véronique Jannot a souhaité “rendre plus humaine” Anne-Marie qu’elle estime “manipulée et formatée par son éducation“. “Je sais qu’il existe beaucoup d’Anne-Marie qui ont du mal à accepter les différences. J’espère que j’arriverai à l’adoucir, lance-t-elle. Mais c’est un sacré challenge !

En dehors de la problématique des Lazzari, Véronique Jannot s’est parfaitement adaptée à Demain nous appartient. “Je n’avais jamais participé à une série quotidienne, et je n’imaginais pas une telle organisation : on travaille avec quatre ou cinq metteurs en scène différents en quinze jours, le rythme est dingue, mais je me suis fondue là-dedans comme un poisson dans l’eau“, confie celle qui qualifie d'”incroyablement bien” ses débuts dans le feuilleton.