Home Pure Cinema Vidéo d’Eric Zemmour : le fils de Claude Sautet, “choqué”, exprime sa colère

Vidéo d’Eric Zemmour : le fils de Claude Sautet, “choqué”, exprime sa colère

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Vidéo d’Eric Zemmour : le fils de Claude Sautet, “choqué”, exprime sa colère

Pour glorifier la France qu’il prétend rétablir, Eric Zemmour a donc intégré à son message une scène des Choses de la vie, drame de 1969 avec Michel Piccoli et Romy Schneider. A l’image de Barbara, le fils du réalisateur décédé en 2000 refuse qu’on utilise sans l’accord de ses héritiers le chef-d’oeuvre de son père et surtout, il refuse que son nom soit associé à la campagne de cet homme.

C’est la démarche qu’a faite Bernard Serf, neveu de la chanteuse Barbara. “Je viens de découvrir avec stupeur que Barbara est utilisée comme caution dans le clip d’un candidat à la Présidence de la République dont je refuse de citer le nom. Est-il besoin de préciser que cette appropriation aussi révoltante que scandaleuse, quand on connait l’oeuvre et les engagements humanistes de l’artiste, s’est faite sans l’accord de la famille de l’intéressée ?“, a-t-il confié dans Télérama.

Même colère pour Laeticia Hallyday, la dernière épouse de Johnny. Dans un communiqué, elle a écrit : “Par son clip de candidature, M. Eric Zemmour tente un détournement de l’image de Johnny au profit de sa propagande. Cette faute n’est pas seulement condamnable car aucune autorisation n’a été demandée et donc octroyée. Elle constitue une usurpation et la démonstration de l’irrespect de son auteur envers le symbole qu’incarne Johnny, et envers tous ceux qui portent authentiquement Johnny dans leur mémoire.” Not in my name, diraient les anglophones.

Interrogé sur le plateau du 20 heures de TF1 par Gilles Bouleau, Eric Zemmour, très agacé par les questions du présentateur, a déclaré que ces accusations de détournement d’images étaient des “querelles de juristes“, sous-entendant qu’il laisserait ses avocats s’en charger. Il est attendu le 5 décembre pour un meeting, non pas au Zénith de Paris mais à Villepinte en Seine-Saint-Denis. Un changement de salles en raison d’un grand nombre de places réservées selon le polémiste réactionnaire.