Home Pure Télé Vincent Dedienne : Cette émission où il refuse d’aller, de peur de se sentir “flingué pendant 3 semaines”

Vincent Dedienne : Cette émission où il refuse d’aller, de peur de se sentir “flingué pendant 3 semaines”

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Vincent Dedienne : Cette émission où il refuse d’aller, de peur de se sentir “flingué pendant 3 semaines”

Vincent Dedienne attendait avec impatience la réouverture des salles de cinéma pour pouvoir présenter au grand public le film L’Etreinte, dans lequel il donne la réplique à Emmanuelle Béart. C’est chose faite ! Interrogé par GQ, l’artiste âgé de 34 ans s’est plié au jeu de la promo. Un exercice pour lequel il fait d’ailleurs des choix, lui qui refuse notamment de se rendre dans certaines émissions.

Alors que le magazine faisait remarquer à Vincent Dedienne que, depuis quelques années, les émissions avec des invités souvent issus des rangs de l’humour avaient la côte, notamment Vendredi tout est permis (TF1), on ne l’y voit jamais. Et pour cause, il refuse ! “Maintenant je ne suis plus invité car j’ai trop dit non. C’est comme les plateaux d’humour, ça m’inhibe vachement. Ça fait concours et ça me rappelle des souvenirs d’école où il faut être le plus drôle, se faire remarquer. Moi, dès qu’il y a un peu de compét’, je m’éteins. Je suis nul. Il rigole. C’est vrai hein ! C’est un peu la baston à qui sera le plus drôle. Et je sais que ce ne sera pas moi donc du coup je n’essaie même pas de combattre. Ceux qui y vont sont hyper forts pour faire ça“, a-t-il confié avec franchise.

Vincent Dedienne, qui avait notamment acquis une part de sa notoriété par ses chroniques sur France Inter à la radio mais surtout dans Le Supplément de Canal + puis Quotidien sur TMC, ajoute : “Et puis en télé, c’est génial d’être drôle mais pour ce que ce soit drôle, il faut accepter que ce ne le soit pas ou moins le coup d’après (…) Dès que je faisais une chronique moins drôle, je m’en voulais vachement. Mais quand je voyais des retours négatifs, je me disais : ‘Attendez, déjà ce n’est pas vous mes employeurs’. Mais bon, on est aussi malades nous car un Molière ça fait plaisir sept minutes, un ‘mouais’ sur Twitter ça me flingue pendant trois semaines. C’est ma maladie à moi. Mais c’est nous qui avons tort.