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Alain Delon se livre sans pudeur: “Je suis tombé dans ce métier grâce à des femmes”

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Alain Delon se livre sans pudeur: “Je suis tombé dans ce métier grâce à des femmes”

Sa vie est une légende. Cette légende, Alain Delon la raconte magnifiquement dans un entretien-fleuve accordé à Samuel Blumenfeld, journaliste au Monde. Il s’y livre sur son parcours hors normes et sur ses origines modestes – il a été élevé par une nourrice dont le mari était gardien de prison à Fresnes, a un diplôme de charcutier, s’est engagé dans la marine à 17 ans…

Dans cette vie d’homme, puis d’acteur, qu’il décrit comme “un accident”, les femmes occupent une place prépondérante. C’est notamment grâce à plusieurs femmes qu’il se lance dans le cinéma, alors qu’il n’a aucune formation au métier d’acteur, et aucun contact dans le milieu. “Je tombe dans ce métier grâce à des femmes”, raconte-t-il, évoquant d’abord sa rencontre avec l’actrice Brigitte Auber.

“Voir dans les yeux de ces femmes que je suis le plus beau, le plus grand, le plus fort”

“Ce sont les femmes qui me veulent, me font, me donnent tout, des femmes tombées amoureuses de moi. Elles ont, minimum, six ou sept ans de plus que moi. Je veux voir alors dans les yeux de ces femmes que je suis le plus beau, le plus grand, le plus fort, et c’est pour ça que je deviens acteur’, explique-t-il.

Partout où il passe, le jeune Alain Delon séduit. A son retour d’Indochine, en 1956, il manque même de devenir souteneur. “Au bout d’un ou deux mois, j’ai huit jeunes filles qui sont amoureuses de moi et qui veulent travailler pour moi”, raconte-t-il ainsi. 

Brigitte Auber (vue dans La main au collet de Hitchcock), “tombe dingue” de lui et lui fait rencontrer Yves Allégret, dont la femme Michèle Cordoue, elle aussi, “tombe dingue” de lui. Il se retrouve ainsi à jouer dans Quand la femme s’en mêle. Concluant simplement: “Voilà comment je commence dans le cinéma”.

“J’aurais aimé faire un film sous la direction d’une femme”

Interrogé sur le mouvement #metoo et l’affaire Weinstein, l’acteur lance d’abord que “le harcèlement n’est quand même pas né avec le producteur Harvey Weinstein”, mais qu’il “méritait de se prendre une grande claque dans la gueule”. Il assure également avoir été victime de harcèlement, par des femmes, dans sa jeunesse à Pigalle. 

Sur les femmes et le cinéma, encore, Alain Delon livre enfin cet étonnant regret:

“J’aurais voulu, avant de mourir, faire un film sous la direction d’une femme. Vous vous rendez compte, ça ne m’est jamais arrivé. Il y a Lisa Azuelos, Maïwenn, je l’ai dit à tout le monde, personne n’a bougé. Je l’ai dit, écrit, personne ne s’est manifesté, elles doivent avoir peur.”

Un voeux qu’il ne réalisera jamais, puisque s’il veut remonter sur les planches avec Le Crépuscule d’un fauve, de Jeanne Fontaine, Alain Delon en a fini avec le cinéma.

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