Un petit geste pour une grande cause. Les épingles sont devenus des symboles de sécurité et de solidarité avec les minorités aux États-Unis depuis l’élection de Trump…
Les Américains qui portent ces épingles à leur poitrine entendent transmettre un message de soutien aux minorités – femmes, immigrés ou Noirs – qui ont été régulièrement la cible du candidat républicain pendant sa course à la Maison-Blanche.
“A Small Way to Show Solidarity w/Threatened Minorities after Trump’s win”https://t.co/wWfCyoaKKl
I’m Getting a GIANT Diaper pin!
— La Résistance (@Bastille_Kate) 12 novembre 2016
«Je suis en sécurité. Si vous êtes un musulman, une femme, un homosexuel, une personne de couleur, un latino, un transsexuel, un immigré, ou un handicapé qui a peur… je suis là. Parlez, je vous écouterai, je vous soutiendrai. Me lèverai pour vous. M’assoirai pour vous. Me tairai pour vous. Je ferai mon possible pour vous faire savoir que je vous aime», peut-on lire sur une photo d’épingle à nourrice relayée par diverses organisations sur Instagram.
Depuis l’élection présidentielle, des célébrités comme l’actrice Debra Messing mais aussi des inconnus ont publié sur les réseaux sociaux des photos d’eux portant une ou plusieurs épingles à nourrice, rapporte l’AFP.
Ce mouvement a pris de l’ampleur sur Twitter au Royaume-Uni après le vote des Britanniques en faveur d’une sortie de leur pays de l’Union européenne (Brexit). Un utilisateur du réseau social a pris cette épingle en signe de solidarité après avoir observé un regain d’attaques contre les immigrés et les minorités à la suite du vote, selon le New York magazine.
#safetypin on, in solidarity with those who Trump hates. I am a safe ally & I believe in a better world than the one I woke up to yesterday. pic.twitter.com/ynuf1Eg4UH
— happify (@happifydesign) 10 novembre 2016
I am a safe place ♡#SafetyPin #Ally #LOVE pic.twitter.com/65GKedN3wm
— Samantha Gruber (@Sam_E_Gruber) 11 novembre 2016
Wearing a #safetypin in solidarity w all those exposed to hate & violence after the election. Let’s stand as allies! https://t.co/c7awfDmK9t pic.twitter.com/s1WtckRj84
— Lucky Tran (@luckytran) 10 novembre 2016
L’organisation américaine de défense des droits civiques SPLC (Southern Poverty Law Center) a lancé une page sur son site internet pour recenser les incidents à caractère raciste depuis l’élection de Trump mardi. Elle en a décompté 200 à ce stade.
There Were Over 200 Reported Incidents of Hateful Harassment and Intimidation Since Election Day https://t.co/AdGPUZ6PYG pic.twitter.com/4rDC3Y36Ge
— Hatewatch (@Hatewatch) 11 novembre 2016
Pour autant «on ne peut pas comparer ça au mouvement des droits civiques. Personne ne pose de bombes dans les églises», a souligné dans le New York Times Richard Cohen, président du SPLC, qui suit les mouvements racistes et extrémistes aux États-Unis. «Mais cela ne fait aucun doute qu’il y a une augmentation».