Home Pure Musique Aya Nakamura attaquée en justice : du plagiat dans le clip de “Pookie” ?

Aya Nakamura attaquée en justice : du plagiat dans le clip de “Pookie” ?

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Aya Nakamura attaquée en justice : du plagiat dans le clip de “Pookie” ?

Outre Djadja, le second album d’Aya Nakamura avait bien d’autres tubes à offrir. La Dot, Copine ou encore Pookie ont fait leur petit bout de chemin, se hissant au top des charts français et internationaux. Ce dernier titre a d’ailleurs eu le droit à son propre clip, qui culmine aujourd’hui à 49 millions de vues. Il montre l’artiste de 24 ans dans plusieurs superbes tenues, déambulant dans le château de Fontainebleau. Mais déjà au moment de la sortie du clip, en avril 2019, un styliste du nom de Kyo Jino s’insurgeait contre la chanteuse, l’accusant de lui avoir volé les looks qu’il avait créés pour elle.

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C’est dégueulasse quoi ! Voler le moodboard [croquis des looks, NDLR] que je t’avais fait pour le filer à ton équipe pour refaire ma direction artistique sur ton dernier clip Pookie. Je crois que je rêve ! Juste dégoûté par cette industrie. Je suis d’autant plus choqué que tu fasses ça à un frère noir“, avait-il dénoncé sur Instagram. À l’époque, Aya Nakamura s’était défendue avec son franc-parler habituel : “Les idées appartiennent à ceux qui les réalisent #AurevoirMerci.” Puis, dans un tweet aujourd’hui supprimé, elle lançait : “T’invente pas une life parce que j’ai pas validé ton taf, et puis si ce que tu dis est vrai, arrête de pleurer sur les réseaux et PORTE PLAINTE et on verra.”

On va se battre

C’est désormais chose faite. Le styliste Kyo Jino a assigné Aya Nakamura pour “parasitisme” devant le tribunal de Nanterre, l’accusant de s’être inspirée, pour des tenues qu’elle porte dans un clip, de son travail sans son consentement, a appris l’AFP auprès de l’avocat du plaignant, le 19 juin 2019. La chanteuse et mère d’une petite fille aurait reçu son assignation mardi. “Quelle ne fut pas la surprise” de Kyo Jino quand il a découvert, dans le clip de la chanson Pookie, “que certaines des idées vestimentaires figurant dans son moodboard (…) ainsi que celles créées pour la séance de shooting (…) avaient été purement et simplement reprises par la chanteuse” sans qu’à aucun moment il n’ait été “averti ni consulté“, mentionne l’assignation.

Le styliste avait alors mis Aya Nakamura en demeure, via sa maison de production Warner Music France, lui demandant de lui payer 50 000 euros en réparation du “préjudice subi du fait de la spoliation de son travail“, ce à quoi le producteur avait opposé une fin de non-recevoir, estimant la demande infondée. À défaut d’accord amiable, on va se battre“, a indiqué à l’AFP Me Descoubès. Joint par l’AFP, le label de la star n’a pas souhaité communiquer. Affaire à suivre.