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César 2019 – La cérémonie en direct : Le visage fou de Laurent Lafitte !

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César 2019 – La cérémonie en direct : Le visage fou de Laurent Lafitte !

Que la fête commence ! La salle Pleyel s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir la 44e cérémonie des César. Dans la liste des nominations, se distinguent les oeuvres La Douleur, Pupille, Jusqu’à la garde et Le Grand Bain, des longs métrages aux genres très différents, preuve de la richesse du septième art français qui avait couronné l’an dernier 120 battements par minute. Cette nouvelle édition est dédiée au regretté Charles Aznavour et est présentée par Kad Merad qui succède à Manu Payet. Cette année, la présidence de l’événement est entre les mains de la plus Françaises des actrices britanniques, Kristin Scott Thomas et le César d’honneur revient à la star hollywoodienne à Robert Redford. Quelles oeuvres vont rafler la mise ? La réponse ci-dessous avec le live de Purepeople sur la cérémonie !

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Toute la cérémonie :

Kad Merad arrive dans le costume de Freddie Mercury en revisitant son tube We Will Rock You ! Coiffé de sa couronne : “Oui, on est aux César” Puis il jette sa cape pour se lancer dans un air guitar audacieux ! Son remake de Bohemian Rhapsody continue quand il chante Robeeert Redford sur la chanson culte de Queen. “Lellouuuuuche, cette fois c’est ton année.” Il continue “Tiens, tiens mais y a pas Adjani” sur le rythme Another One Bit the Dust.

Elle est anglais et parle mieux français que moi“, clame Kad Merad qui introduit l’arrivée de la présidente Kristin Scott Thomas. L’actrice du Patient Anglais clame son amour pour le cinéma et notamment celui de la France qui l’a accueillie.

Kad Merad avec une veste scintillante entame son discours d’ouverture et enchaîne en appelant Yann Moix pour remettre le césar du meilleur espoir féminin, lui qui a dit que les femmes ne l’intéressaient plus quand les années passent. Bien évidemment, c’est plutôt Audrey Fleurot qui aura cette mission. Le César du meilleur espoir est remis à Kenza Fortas (Shéhérazade), battant Lily-Rose Depp. Cette dernière était nommée pour la seconde fois mais a vu encore une fois le prix lui échapper. La talentueuse Kenza a fait pleurer le maître de cérémonie Kad Merad !

Laurence Arné dans une robe satinée se retrouve avec ses doubles pour remettre le César de la meilleure photo. Il revient à Benoît Debie pour Les Frères Sisters. Camélie Jordana et Nils Schneider récompense Dylan Robert pour le César du meilleur espoir masculin, ce qui revient à déjà deux prix pour le film Shéhérazade !

Après une séquence téléphonique avec un montage de scènes de Robert Redford et un combiné essayant de décrocher une invitation aux César, l’ancien maître de cérémonie Jérôme Commandeur arrive pour décerner le César du meilleur montage au film Jusqu’à la garde. Il poursuit sa remise de prix avec celui du prix du meilleur son qui revient aux Frères Sisters.

Un très beau duo formé par Sara Giraudeau et Raphaël Personnaz remettent le César du meilleur documentaire à Ni juge ni soumise. Puis l’animateur de la soirée tente un selfie de la salle mais est coupé par un appel de son ami Vladimir Poutine – clin d’oeil aux amitiés de Gérard Depardieu sûrement. La salle est hilare à l’arrivée de Laurent Lafitte, métamorphosé en frère Bogdanov : La ressemblance est sidérante ! Il vient offrir le trophée du meilleur premier film à Shéhérazade qui a décroché déjà 3 trophées ! Pour le César de la meilleure adaptation, Kad Merad accueille Niels Arestrup sur la musique de la Compagnie Créole pour “compenser” : “Déjà que j’avais aucune envie de venir...” Le ton redevient sérieux quand arrive le nom du gagnant : le film Les Chatouilles, qui traite l’enfance volée d’une fillette.

La séquence en hommage aux artistes disparus commence avec des images du regretté Claude Lanzmann et son oeuvre Shoah. On verra défiler les noms, entre autres, de Bernardo Bertolucci, réalisateur du Dernier Empereur.

Saluant l’équité et la diversité du cinéma d’animation, Alice Belaïdi et Lucien-Jean Baptiste viennent remettre le César du meilleur film d’animation pour un court métrage à Vilaine fille puis celui du meilleur long métrage à Dilili à Paris.

C’est l’heure du César du public qui récompense le film qui a fait le plus d’entrées, mais avant, une séquence qui mêle cinéma d’auteur et comédie avec Jeff Tuche en Gauguin. D’ailleurs, ce sont Les Tuches 3 réalisé par l’ami de Kad, Olivier Baroux, qui est le grand gagnant. C’est la première fois qu’un tel prix est décerné. Pour remettre ce prix le maître de cérémonie appelle son papa pour un clin d’oeil touchant et tendre.

L’homme le plus swag d’entre nous”, dixit Kad Merad, Elie Semoun, annonce le César des meilleurs costumes en faisant tomber son peignoir. Il revient à Mademoiselle de Joncquières. Rhabillé, le créateur des petites annonces revient pour le César des meilleurs décors : c’est le film Les Frères Sisters qui remportent la mise. Le discours du lauréat se fait couvrir par la musique de transition, moment légèrement gênant. Après la chute d’un mannequin-cascade, la divine Monica Bellucci vient donner le César du meilleur scénario original à Xavier Legrand pour Jusqu’à la garde. Le scénariste et réalisateur fait un discours fort sur les femmes victimes de violences conjugales.

Pour honorer la mémoire de Charles Aznavour, l’incontournable montage d’extraits de ses films puis, Eddy de Preto chante à sa façon J’me voyais déjà en haut de l’affiche, un moment sublime. Sans transition aucune Djamel Debbouze fait un “duplex” racontant au bord de la Seine être à Los Angeles et tourner un biopic dans lequel il joue Woody Allen : “D’ailleurs là je vais tourner la scène où je me marie avec ma mère.

Le César du court métrage est remis par Franck Gastambide et son complice Anouar Toubali au film Les Petites Mains. Gérard Darmon a le droit à un joli portrait en mode Miss France avant de remettre le César du meilleur second rôle féminin à Karin Viard pour Les Chatouilles.