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Charlotte Gaccio et la grossophobie : jouer la “grosse bonne copine”, c’est fini

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Charlotte Gaccio et la grossophobie : jouer la “grosse bonne copine”, c’est fini

Depuis peu de temps, les médias se sont emparés d’un sujet de société qui n’existait pas vraiment alors : la grossophobie. Anonymes comme personnalités sont concernés et la comédienne Charlotte Gaccio, fille de Michèle Bernier, l’évoque dans le documentaire Pourquoi nous détestent-ils, nous, les gros ?.

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Dans les pages de Grazia, Charlotte Gaccio (32 ans) raconte comment ce projet a résonné en elle. “J’ai un regard bienveillant. J’avais déjà travaillé sur ma façon de manger, avec l’alimentation instinctive du Dr Apfeldorfer. Ce n’est pas facile pour une actrice parce qu’on dépend du désir de l’autre. Mais je commence à sortir de cela : on ne m’appelle plus pour jouer la grosse bonne copine, ou celle qui veut se faire baiser par n’importe qui et qu’on présente comme plantureuse. On m’embauche parce qu’on m’aime bien, moi“, a-t-elle confié.

La jeune femme, que l’on a pu voir sur le petit écran dans les séries Munch ou Scènes de ménages, ne manque pas de souligner qu’elle n’avait pas envie d’être “le porte-étendard des grosses“, car elle estime être “plein d’autres choses que cela“. Charlotte Gaccio, qui s’est notamment vue proposer de rejoindre “des jurys pour Miss Ronde” s’est laissé embarquer dans ce documentaire, car il aborde la grossophobie par le biais des peurs qui y sont liées. Et la jolie brune d’ajouter : “Le problème de la grossophobie, c’est que c’est un cercle vicieux. On n’est pas embauché parce qu’on est gros, donc on est au chômage, donc on se nourrit mal.

Nul doute que la comédienne aura à coeur d’apprendre à ses jumeaux Roméo et Zoé (nés en 2017) la tolérance et le respect des différences.

Thomas Montet

L’interview intégrale de Charlotte Gaccio est à lire dans Grazia, dans les kiosques le 11 octobre 2019.