Les amoureux des félins de Omaui, village du sud de la Nouvelle-Zélande, sont en colère. Dans un souci de préservation de la faune, un conseil local s’est engagé à bannir les chats. D’après une proposition de programme contre les nuisibles, les propriétaires de ces animaux devront les stériliser, les munir d’une puce électronique, les déclarer et n’auront pas le droit d’en acheter d’autres après leur mort. 

“(Les chats) ciblent les oiseaux locaux, ils prennent les insectes, ils prennent des reptiles… tout un tas de chose”, déplore le responsable de la biosécurité Ali Meade dans une interview rapportée par CNN. 

De son côté, John Collins, président d’une organisation environnementale locale, assure qu’ils “ne détestent pas les chats“; simplement, “les animaux d’origine disparaissent rapidement dans le pays, et les endroits tels que celui-ci où les gens profitent du chant des oiseaux sont probablement loin d’être nombreux”. 

Les chats, seule arme contre les rongeurs?

Du côté des habitants, la révolte s’organise. Selon le Otago Daily Times, ils envisagent de “lancer une pétition” contre une mesure de ce genre. Le journal local interviewe une habitante au sujet du problème de rongeurs que connaît la zone: “Si je ne peux pas avoir de chat, il devient presque malsain pour moi de vivre dans ma maison.”