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Hôpital : un patient sur 20 touché par une maladie nosocomiale

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Hôpital : un patient sur 20 touché par une maladie nosocomiale

Les principales bactéries en cause dans les infections nosocomiales sont  Escherichia coli et le staphylocoque doré.

Tous les cinq ans, l’enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales et des

traitements anti-infectieux en établissement de santé (ENP) dresse un état des lieux des

infections nosocomiales en France. L’étude de 2017 publiée par Santé publique France, montre que pour la première fois ces infections ne diminuent plus. La prévalence des patients infectés entre 2012 et 2017 est restée stable : 1 patient hospitalisé sur 20 (soir 5% des patients). Les principales bactéries en cause sont : les entérobactéries dont Escherichia

coli (près d’1/4 des infections) et le staphylocoque doré (13%).

C’est quoi une infection nosocomiale ?

Une infection nosocomiale est une infection associée aux soins (IAS) contractée au cours

d’un séjour dans un établissement de santé (hôpital, clinique…). Ceci veut dire que

l’infection est absente au moment de l’admission du patient dans l’établissement et qu’elle

survient au cours d’une prise en charge (diagnostique, thérapeutique, palliative, préventive…).

Si l’état infectieux du patient à l’admission est inconnu, l’infection est considérée comme nosocomiale si elle apparaît après 48 heures d’hospitalisation. Ces infections restent davantage constatées dans les services de réanimation (1 patient infecté sur 4), qui accueillent des patients plus vulnérables et exposés à de multiples dispositifs invasifs.

Les infections urinaires sont les plus fréquentes

Les infections nosocomiales les plus fréquentes sont les infections urinaires, les infections

respiratoires (pneumonies), les infections liées à une intervention chirurgicale

(infections du site opératoire). Toutes n’ont pas le même degré de gravité. Les infections

urinaires très fréquentes sont le plus souvent anodines malgré la gêne occasionnée. A

l’inverse, des infections survenant par exemple lors de chirurgie orthopédique sont plus

graves.

On estime que les infections nosocomiales sont la cause directe de 4000 décès chaque

année en France.

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