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L’Irano-Britannique détenue en Iran pourraît être libérée de manière anticipée

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L’Irano-Britannique détenue en Iran pourraît être libérée de manière anticipée

Une Irano-britannique détenue depuis 2016 en Iran, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, pourrait être “éligible à une libération anticipée”, a déclaré jeudi son mari.

Nazanin Zaghari-Ratcliffe a rencontré son avocat en prison mercredi et celui-ci lui a dit que sur son dossier, enregistré dans une base de données judiciaire, était désormais inscrit “éligible pour libération anticipée”, a expliqué Richard Ratcliffe à l’AFP.

“Je suis raisonnablement optimiste”, a ajouté le mari de la détenue. “Son avocat lui a dit qu’il y a encore de la paperasse mais ça devrait être fini prochainement”, a-t-il déclaré, estimant que l’attente était désormais en “jours ou semaines, pas en mois ou années”.

Employée de la Fondation Thomson Reuters liée à l’agence de presse canado-britannique du même nom, Mme Zaghari-Ratcliffe avait été arrêtée à l’aéroport de Téhéran en avril 2016 après avoir rendu visite à sa famille.

Elle avait été condamnée en septembre 2016 à cinq ans de prison pour participation à des manifestations anti-régime en 2009, ce qu’elle nie. La peine a été confirmée en appel en avril 2017.

Selon le code pénal iranien, un détenu condamné peut bénéficier d’une libération anticipée s’il a passé la moitié de sa peine en prison mais Nazanin Zaghari-Ratcliffe peut aussi être libérée pour des raisons “humanitaires”.

“Avec cette nouvelle, on entrevoit la lumière au bout d’un sombre tunnel”, a commenté Tulip Siddiq, députée de la circonscription où habite le couple dans le nord de Londres. “Bien que nous ne voulions pas nous réjouir prématurément, ce serait le cadeau de Noël parfait de voir Nazanin libérée et la voir revenir avec sa famille dans son pays”, a ajouté la députée.

Le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson s’était rendu le 9 décembre en Iran, notamment pour discuter du sort de l’Irano-Britannique.

Le ministre avait été vivement critiqué pour avoir déclaré que Nazanin Zaghari-Ratcliffe formait des journalistes en Iran, alimentant les accusations de Téhéran.

M. Johnson avait ensuite tenté de rectifier le tir en affirmant que la jeune femme était en vacances dans son pays d’origine et en appelant son homologue iranien pour demander sa libération.

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