Home Pure Info Dépêche “Zoov”, le premier service de partage de vélos à assistance électrique débarque dans l’Essonne

“Zoov”, le premier service de partage de vélos à assistance électrique débarque dans l’Essonne

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“Zoov”, le premier service de partage de vélos à assistance électrique débarque dans l’Essonne

Un petit nouveau sur le marché du vélo en libre-service. À compter du mois de novembre, la start-up française Zoov va déployer son propre service au plateau de Saclay (Essonne) pour une phase de test de cinq à six mois. Si le secteur ne cesse d’accueillir de nouveaux acteurs, l’entreprise compte bien se démarquer de ses concurrents grâce à ses vélos à assistance électrique et stations d’un nouveau genre.

En effet, les fondateurs de Zoov, désireux de garantir “un partage respectueux de la voie publique”, ont imaginé un nouveau modèle de station composée d’une seule borne. Celle-ci accueille un premier vélo, lequel sert à son tour de borne pour un nouveau vélo, et ainsi de suite. Autrement dit, les vélos sont fixés les uns aux autres, tels des chariots de supermarché.

Des stations peu encombrantes

Cette solution permet de garer jusqu’à 20 vélos sur une place de parking standard, soit près de quatre fois plus que le modèle des stations Vélib’. Autres avantages: l’installation ne coûte rien aux collectivités et peut être réalisée en une heure. “L’idée est de réintroduire la station en gardant la flexibilité et de la déployer rapidement sans que cela nécessite des investissements importants”, explique Amirah Haberah, cofondatrice de Zoov.

À travers ce système, le service se distingue également des nombreuses offres en free-floating qui inondent le marché. “Le free floating a ses avantages en termes de facilité de déploiement mais aussi ses inconvénients […] et on a remarqué que ça ne marchait pas forcément dans les zones énormément denses sur la voirie partagée”, ajoute Amirah Haberah.

Le vélo Zoov

Des vélos à assistance électrique

Zoov se démarque aussi par sa flotte de vélos 100% électriques “car l’électrique dans le vélo pourrait être l’outil qui permet vraiment de faire une transition modale, de faire en sorte que les gens se détournent de leur voiture”, selon la cofondatrice de l’entreprise. En revanche, les stations ne sont pas encore électrifiées pour permettre la recharge automatique des vélos, mais la start-up française espère y remédier rapidement. 

Dans un premier temps, 200 vélos d’une autonomie de 60 km seront donc déployés au plateau de Saclay. Pour profiter du service, il suffira de télécharger l’application afin de réserver un vélo. L’utilisateur sera alors guidé par l’application jusqu’à la station la plus proche. Une fois arrivé, il suffira de déverrouiller le vélo en scannant un code via la connexion Bluetooth. Aucun système de sécurité physique n’étant prévu, l’utilisateur pourra verrouiller le moteur avec son smartphone en fin de course.

Possibilité de se garer hors station

Dans la plupart des cas, les utilisateurs devront garer leur vélo à une station. Mais dans les zones les moins denses “offrant la possibilité de stationner sans gêner la circulation des autres usagers, le parking hors station est autorisé”, souligne Zoov.

“On veut créer un service qui ne va pas s’adresser uniquement au centre-ville, il faut être capable de créer une solution. Il faut aller sur des territoires qui sont moins denses”, précise Amirah Haberah. Reste que les prix, qui n’ont pas encore été définis, pourront varier selon que l’utilisateur laisse son vélo en station ou non.

L'application Zoov

“Prendre raisonnablement un peu de place”

Le système est également prévu pour limiter les vols et autres actes malveillants. D’abord, les vélos, de couleur bleue, sont équipés d’un système de géolocalisation qui permet de les suivre à la trace. Par ailleurs, si un utilisateur tente d’emporter un vélo dont le moteur est verrouillé, celui-ci se mettra à sonner.

S’agissant du lieu d’expérimentation, Zoov n’a pas choisi Saclay par hasard: “C’est un territoire qu’on connait bien et où il y a beaucoup d’entreprises innovantes. C’est plus facile de les convaincre car elles sont confrontées au problème de mobilité”, confie la cofondatrice de la start-up. 

À terme, Zoov espère déployer son service dans plusieurs agglomérations françaises. Et Amirah Haberah de conclure en assurant que son entreprise “ne veut pas virer toutes les voitures mais prendre raisonnablement un peu de place et l’optimiser”. 

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